J'ai lu . J'en ressors touchée. Le meurtre d'une
J'ai lu . J'en ressors touchée.
Le meurtre d'une fillette de 9 ans pendant la grande guerre amène l'auteur, par l'interméiaire d'un policier retraité qui replonge dans ses souvenirs de l'Affaire, a analyser les comportements humains. Toute la classe sociale y passe. "Les âmes grises" qui se déroule pendant la guerre n'est pas pour autant un roman de guerre. Truffé de phrases troublantes décrivant la vie d'un petit village en plein cauchemard de guerre, ce livre ne m'a pas laissée indifférente.
Lorsque je lis, il m'arrive souvent de me dire : "Tiens, cette phrase là il faut que je la retienne, la note, la garde" et, bien souvent, je n'en fais rien. Ce paragraphe mérite de laisser une trace :
"Je n'ai jamais eu une autre occasion de parler avec Barbe. Pourtant, l'envie m'en a démangé souvent, un peu comme une gale pas très saine, qui gratte et qu'on aime tout à la fois, mais je me disais que j'avais le temps : ça, c'est la grande connerie des hommes, on se dit toujours qu'on a le temps, qu'on ppourra faire cela le lendemain, trois jours plus tard, l'an prochain, deux heures après. Et puis tout meurt. On se retrouve à suivre des cerceuils, ce qui n'est pas aisé pour la conversation". A MEDITER ?
Sur les étagères de ma bibliothèque depuis quelques temps "L'ombre du vent" de Carlos Ruiz Zafon a enfin pris sa place sur mon chevet. Me voici donc plongée dans l'Espagne de l'après guerre-civile.....